Mon travail et mon entourage : ma thérapie pour mieux vivre ma rupture

Publié par - 18:00


Deux articles dans la même semaine ? Marie, c'est sérieux ? Oui ça l'est ! J'ai envie de me poser un peu, de te parler, de t'expliquer comment mon travail et mes proches m'aident à mieux vivre ma rupture.

Une rupture. Oui. Encore une. En presque cinq ans, ça fait trois. Pour certains, c'est peu, mais pour moi ça commence à faire beaucoup. 

Je ne vais pas bomber la poitrine et te dire que cette rupture ne m'a rien fait. Là, je te mentirai d'une manière effrontée. Clairement : j'ai eu très mal au coeur, j'en ai chié, j'ai énormément pleuré, j'ai été très triste (et ça m'arrive encore, je ne suis pas un robot).

Mais cette fois, c'est différent de mes deux précédentes ruptures.

Pourquoi ? Parce que j'ai maintenant 30 ans et qu'à cet âge, on ne réagit plus de la même manière aux évènements, tout dépend de comment ta relation s'est déroulée et des sentiments en jeu. Dans mon cas, la rupture n'est pas due à un manque d'amour (du moins aux dernières nouvelles...), mais à d'autres choses que je garderai bien entendu pour moi.

Lors de mes deux précédentes ruptures, mes journées étaient rythmées par des crises de larmes, des siestes de quatre heures pour éviter de penser, une flemme incroyable de m'habiller et de me maquiller. 

Les différences et les raisons pour lesquelles j'ai sorti assez rapidement la tête de l'eau, c'est le travail et mon entourage ! Ma famille, mes amies ainsi que que mon stage et mon activité d'indépendante sont pour beaucoup dans le fait que j'aille relativement bien. 


Pour le travail, si auparavant, je détestais ce que je faisais, là ce n'est pas le cas, je travaille dans un secteur qui me plaît et me passionne : celui de la communication. 

Mais avant de m'y remettre, j'ai quand même pris quelques jours pour moi, le temps de me réinstaller tranquillement chez ma grand-mère et je me suis posé deux questions :
  • Suis-je heureuse d’être en bonne santé ?
  • Vais-je tirer un enseignement de cette rupture ?

Parce qu'une rupture vous éclaire sur la personnalité de la personne que vous aimiez, mais également sur vous. 

Alors, j'ai décidé de me mettre un coup de pied au fesses, et vous savez quoi ? Le premier dimanche suivant ma rupture, j'attendais impatiemment le lendemain pour commencer à travailler !

Je n'avais pas envie de me morfondre, ni de laisser tomber Pauline auprès de qui je m'étais engagée et qui, je le savais allait m'apporter énormément. 

Et tu sais quoi ? J'ai eu raison

Je suis heureuse de me lever le matin, je fais du sport (sauf quand j'ai la flemme), je prends ma douche, je me coiffe et me maquille comme si j'allais sortir avant de m'installer devant mon ordinateur avec une énorme tasse de Nesquik.

Aucune de mes journées n'est identique, si ce n'est dans la publication des contenus prévus des jours à l'avance. Je peux très bien créer de nouveaux visuels, puis changer le calendrier éditorial avec Pauline parce qu'on a eu une nouvelle idée en discutant, rédiger un article pour mon blog quand j'ai un moment de libre, chercher de nouvelles idées de stories, de posts, de newsletter, mais aussi continuer à travailler pour moi-même (parfois, je me fais même remonter les bretelles « Marie, t'es indépendante aussi, alors ne laisse pas tomber tes réseaux pour ma boutique » - c'est véridique !), j'ai fait découvrir Canva à Pauline, et bien qu'elle soit anciennement graphiste, elle apprend chaque jour à s'en servir, à l'air d'aimer cela et s'amuse parfois à me mettre des éléments qui n'ont rien à voir avec notre visuel en cours :)



Quant à ma famille et mes amies, que dire ? Beaucoup ont été choqués de cette rupture (
non, toujours pas de détails à ce sujet 😉), ont été très tristes et en colère pour moi, mais ils sont toujours d'excellents conseils. Parfois, ils me disent des choses que je ne veux pas entendre, mais que j'assimile, même si je ne vais pas forcément suivre chacun de leur conseil. Mes amies sont toujours présentes, et me proposent régulièrement que l'on s'appelle, quand moi, je ne pense pas à le faire parce que je sais qu'elles ont aussi leur vie et leurs problèmes.

Je discute beaucoup avec ma maman surtout (elle est constamment là, Mamou, que ferais-je sans toi ? - « Des conneries » dois-tu penser en lisant ces mots). Elle m'a fait prendre conscience de certaines vérités et réalités dont je n'ai pas conscience tout de suite et qui sont, d'après elle, encourageantes pour la suite. De mon côté, je ne me fais pas de plan sur la comète, je reste positive, mais je prends aussi en compte le fait que l'issue pourrait ne pas être positive.

Aucun d'eux ne tente de m'influencer dans ma réflexion, de me dire ou non de me remettre mon ex, et je sais pertinemment que malgré tout ce qu'il s'est passé et dont ils ont connaissance, ils respecteront mon choix, quelle que soit la décision prise au final. Les deux seuls mots récurrents sont : « Protège-toi ».

Je pense qu'ils ne prennent pas la mesure de l'importance de leur présence dans leur vie pour moi, et surtout à quel point je peux les aimer. Alors que dire de plus si ce n'est : Je vous aime, merci pour tout ce que vous faites, que vous soyez proche ou loin de moi.



Tu peux aussi constater, bien que je ne l'aie pas précisé dans le titre, que l'écriture m'aide énormément (oui, on le voit cocotte, c'est le deuxième article de la semaine alors que tu n'avais pas posté depuis des mois), j'ai envie de t'écrire et je décharge toutes mes pensées dans un journal que j'écris à la main, quitte à en avoir des crampes. Une fois que j'ai fait ça, je me sens vidée, mais tellement soulagée. 

À l'heure où je t'écris, je retrouve l'homme que j'aime et qui a partagé ma vie pendant près d'un an et demi dans une quinzaine de jours pour une discussion qui nous permettra de décider ou non si un avenir commun est possible. Je n'ai aucune idée de ce que cela donnera, et c'est pour cela que comme je te l'ai dit plus haut, je ne fais pas de plans sur la comète.

Si c'était positif, bien sûr que je serai heureuse, tout en restant bien consciente que le chemin sera long parce que nous avons beaucoup de choses à régler, des modifications à faire au niveau de nos comportements. Et si c'était négatif, cela signifierait qu'il devait en être ainsi, je serais forcément triste, mais je sais que j'ai un filet de sécurité : mon entourage et mon travail.

Si je devais te faire un résumé de mon état d'esprit à ce jour, dimanche 20 novembre 2022, c'est : je vais bien, mais... j'ai parfois quelques moments de bad durant lesquels je remets toute ma vie en question, où j'ai tout un tas d'interrogations sur ce que Monsieur pourra bien me dire quand je le reverrais et si ses sentiments auront ou non changés à mon égard. Heureusement, ça passe, et je passe à autre chose.

Le plus important dans ce genre de situation, c'est de trouver des activités pour te changer les idées (les pensées obsessionnelles, ça va bien cinq minutes...) et surtout des personnes avec qui parler de ta rupture, mais aussi d'autres sujets (pareil, ça va cinq minutes) toi aussi, tu existes, toi aussi, tu as une vie à poursuivre, toi aussi, tu dois prendre soin de toi. 

Et si tu es dans la même situation en ce moment et que comme moi, tu es en attente d'une discussion, que tu espères positive pour tout un tas de raisons, courage, ne t'en fais pas, ça va aller !  

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2 commentaires

  1. Très bel article Marie, tu es une battante et tu vas traverser cette nouvelle épreuve qui te rendra plus forte encore! Bisous

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    1. Merci beaucoup !
      Je fais tout pour, et je suis assez contente de constater que j'évolue dans le bon sens et que mon entourage le constate également :)
      Bisous à toi !

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